correction exercice sur le travail à la chaîne

Publié le par mbozec

Question 2 : le travail à la chaîne satisfait-il les ouvriers ? (textes 2 page 26 et 5 page 27)

 Méthodes travaillées:

   - commentaire d'un document

   - croiser des informations venues de documents différents

brouillon

Document 1

Document 2 

« pour certaines intelligences, au contraire, c’est la pensée qui est quelque chose de redoutable »

 « l’occupation idéale est celle où l’esprit d’initiative n’a pas besoin de se manifester »

« réduits à l’état de brute, à qui il est interdit de penser, de réfléchir »

 « à l’état de machine sans âme »

 

 

 

                Représentant deux groupes sociaux aux intérêts divergents, Henry Ford et la CGT partagent néanmoins le même point de vue sur les caractéristiques du travail à la chaîne. La CGT compare l’ouvrier à « une machine sans âme », soulignant ici que seule sa force physique est sollicitée et non sa pensée. De plus, une machine est actionnée mais n’a pas l’initiative du mouvement. Ce point de vue est partagé par Henry Ford qui pense que pour certains ouvriers « l’occupation idéale est celle où l’esprit d’initiative n’a pas besoin de se manifester ». Tous deux identifient donc les ouvriers à une force de production mécanique.

                 Mais pour Ford, cela représente un confort pour certains ouvriers. Il écrit que « pour certaines intelligences, au contraire, c’est la pensée qui est quelque chose de redoutable ». Il sous-entend ici que l’ouvrier consent à exercer une activité qui ne nécessite pas la réflexion.  A l’inverse, la CGT écrit qu’il est « réduit à l’état de brute, à qui il est interdit de penser, de réfléchir ». Elle affirme donc ici que l’ouvrier subit ce travail, qui l’abrutit et lui enlève la qualité première de l’homme : la faculté de penser et de mener un raisonnement. Pour Ford, ce type de travail satisfait donc la majorité des ouvriers (« peut-être pour la plupart des esprits »). A l’inverse, la CGT l’assimile à « l’exploitation éhontée dont sont victimes les ouvriers », ce qui signifie que les ouvriers n’en sont pas satisfaits.

 Ainsi, Henry Ford pense que ce type de travail libère les ouvriers alors que la CGT pense qu’il les aliène.

 

 

Publié dans première histoire

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